lundi 16 février 2009

Innocence fatale (1)



Le brouillard.
Ces ténèbres e
nveloppantes et envoûtantes dans lequels se mêlent envie, peur et fascination.
Au commencement, il y avait sûrement le brouillard, ce flou immense, vertige des sens.
Et ce n'est qu'au milieu du vide, face à une étendue d'insécurité qu'il faut trouver des repères, tâtonner, glisser puis se relever.

J'ai toujours su que l'on voyait mieux la vérité dans l'obscurité. La peur aime le silence et l'incertitude mais se dévoile mieux que sous n'importe quel halo.
La terre entière provient du néant, toi, moi, eux.

Je suis assise à tes côtés au soleil mais de quel côté suis je ?
Dans la lumière réchauffante et rassurante ? Ou bien dans cet aspérité froide et ensorcelante ? L'ais je seulement voulu ?

Prends garde, le soleil aussi doux soit-il pourrait t'aveugler...


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